STOP à l’attente ! Oui à notre liberté d’être !
N’attendons plus de l’extérieur, des autres. N’attendons plus que les autres se bougent et qu’il y ait un héros ou un miracle. Ou qu’on attende la fin de quelque chose pour passer à autre chose. Cela fait peut-être un moment que nous avons entendu ce précieux conseil, mais cela devient criant avec la situation actuelle. Peut-être avons-nous constaté à quel point cela était usant au bout de deux ans d’attendre à quelle sauce nous allions être mangés… Quels que soient les points de vue.
Sommes-nous dans ce cas, d’attendre les nouvelles du gouvernement, attendre que certaines lois passent plutôt qu’une autre. Ou alors, attendre que le virus disparaisse définitivement, ou qu’il y ait enfin le remède… Cela revient à attendre de décider d’être heureux, cela remet à plus tard notre bonheur. Cela revient à être sous apnée, c’est-à-dire sans respiration. Or respirer est vital. Notre bonheur dépendrait de quelque chose qui n’existe pas encore. On marche sur la tête !
Et en attendant tout cela, comment vivons-nous ? C’est LA QUESTION essentielle à se poser sincèrement. Sommes-nous en adéquation avec nos actes ?
Depuis le début du COVID, nous avons assisté à plusieurs clivages (pro-masques / anti-masques, pro-vaccins / anti-vaccins et maintenant pro-pass / anti-pass). Dans un sens ou dans l’autre, à des degrés variables selon les individus, il y a en nous une résistance, quels que soient les points de vue, qui nous décentre complètement. Mais cela nous décentre uniquement si l’on attend quelque chose de l’extérieur.
D’autant plus que cela va durer un certain temps et que ce certain temps est tout relatif pour chacun d’entre nous. Personne ne sait combien de temps cela va durer : quelques semaines encore, quelques mois, quelques années, quelques décennies, plus ? Rappelons-nous qu’au tout début de la situation, on n’aurait jamais imaginé que cela dure aussi longtemps (deux ans maintenant) et donc, la plupart d’entre nous étions sous apnée en attendant que ça passe, en attendant quelque chose, en attendant que d’autres fassent pour nous… Mais peut-être sommes-nous déçus car rien ne se passe ou pas assez vite ! Tant mieux de ces désillusions ! Peut-être faudrait-il passer à autre chose ! Devons-nous encore nous gâcher la vie en attendant que ça aille mieux ?
Quelque part, cette notion de temps est toute relative car lorsque nous sommes bien à l’intérieur de nous, cette notion de temps n’existe pas puisqu’on n’attend rien. Dans cet état d’être, on fait abstraction complète de toutes ces conditions extérieures ou en tout cas on tend à cela.
Bien sûr, qu’il est important et je dirai même primordial de se positionner dans ses choix. C’est un acte vital qui nous permet justement d’être bien avec nous-même. Ce positionnement nous rend heureux. Sinon, il ne s’agit pas de positionnement mais d’actes par défaut qui a des répercutions inverses sur notre état intérieur (consciemment ou non d’ailleurs). Sans ce positionnement, on se décentre. Donc tout l’art, l’équilibre, est dans ce positionnement en vérifiant régulièrement à l’intérieur de nous-même, s’il n’y pas d’attentes, pas de résistances… Soyons honnêtes avec nous-mêmes et posons-nous la question : suis-je dans l’attente de quelque chose ? Et à quel degré suis-je dans l’attente ? Car dans les deux situations extrêmes (pro ou anti), la peur est toujours là. On a peur que cela ne réponde pas à nos attentes et on se crispe et se décentre de plus en plus (Ce qui amène une baisse d’énergie, une diminution du moral, des symptômes physiques…).
L’objectif de cette lettre n’est pas de dicter, décider ce qui est bien ou pas, dans « quel camp » il vaut mieux être. Ce n’est en soi que peu important. L’important est de savoir où nous nous sentons bien. Mais véritablement bien !
Finalement, il n’y a pas de voies d’un côté ou de l’autre, il y a la voie de l’intérieur qui décide juste de ne pas attendre d’être heureux. Alors n’attendons pas d’être heureux. Prenons plaisir à vivre d’une manière ou d’une autre. Plus nous ferons cela, plus notre positionnement sera clair pour nous, plus nous saurons si nous sommes véritablement bien ou pas. Mais au départ, commençons par des choses simples !
N’attendons rien de l’extérieur, des instances gouvernementales, des lois qui passent. N’attendons pas qu’il y ait une nouvelle satisfaisante pour vivre heureux. C’est une opportunité incroyable de vivre heureux de par nous-même, en étant bien à l’intérieur de nous. C’est le défi, la mission de cette époque.
En effet, nous sommes dans une ère de transition. Certains l’appellent l’ère du Verseau. L’Homme passe à un nouveau stade d’évolution où la conscience et l’intériorité deviennent une priorité. Et cela se manifeste après à l’extérieur de nous. Ce n’est en rien antagoniste avec la vie extérieure, la vie manifestée. C’est juste une question d’ordre : d’abord, partir de l’intérieur pour créer l’extérieur et en jouir pleinement.
Les événements actuels donnent un coup de boost à cela car pour être heureux, l’homme n’aura pas d’autres choix que de se connecter à lui-même, à l’intérieur de soi pour se sentir libre. Bon nombre d’entre nous vont encore essayer de compter sur les conditions extérieures dans leurs vies, mais progressivement, de plus en plus d’entre nous comprendrons et intégrerons l’importance de la liberté intérieure.
Alors oui, dans notre réalité quotidienne, oui, il y a des lois, des faits, des situations compliquées, voire des drames qui se jouent dans un camp ou dans l’autre. Chacun d’entre nous est touché par cela à un niveau ou à un autre et à de degrés divers. Et que fait-on ? On reste comme ça victime ou on décide de se prendre en main ?
Chacun d’entre nous a ses propres moyens de vivre dans ce monde en étant heureux, quoiqu’il ait fait jusqu’à présent. Chacun saura le faire à sa façon avec des délais plus ou moins longs, avec des obstacles plus ou moins importants. Mais c’est tellement beau, on se sent tellement plus vivant que de subir les événements en attendant que …
Cette ère où l’homme s’ouvre à son espace intérieur pour rejoindre son espace de liberté est fait au niveau individuel, mais aussi collectif.
Une force incroyable est aussi dans les méditations collectives qui nourrissent des égrégores d’amour inconditionnel, de joie, de paix … Partout dans le monde, de telles initiatives sont prises et de plus en plus permettant à d’autres êtres humains d’avoir accès à son intériorité et sa joie. C’est très contagieux, beaucoup plus que le corona. La puissance de ces méditations est phénoménale. L’humanité ne mesure pas encore la puissance de cela. Mais de plus en plus sont volontaires. Ces méditations sont courtes (de 1 à 5 minutes). Voici deux propositions parmi tant d’autres :
- La médit active (initiative qui a démarré sur l’île d’Ibiza) et qui touche maintenant 7 000 personnes. Tous les jours à 21 h 21 jusqu’au 31 décembre 2021 , nous envoyons 1 minute de joie, de paix, d’amour pour soimême et l’humanité. Voici le lien de cette initiative : http://riseupibiza.org/fr/lexperiencedibiza/
- Pour les participants à l’ETV (Enseignement de la transmission Vibratoire de Pascal Lefèvre), à partir du niveau 3, nous pouvons participer à la réunion mentale tous les samedis à 14 h. Pendant 5 minutes, la seule chose à faire est de s’isoler et de se sentir bien. Nous pouvons le faire au maximum trois samedis sur quatre par mois. Chacun choisit la fréquence et la répartition de sa participation au fil des semaines.
Ces méditations sont non seulement une source de régénération pour l’humanité, mais aussi pour nous-mêmes. Si vous êtes intéressés, merci de partager.
Je vous souhaite des jours lumineux,
Catherine Héritier