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Comment vivre libre aujourd'hui ?


Comment vivre « libre » aujourd’hui ?

Voici un extrait d’un texte d’Issâ Padovani, auteure du livre « Au cœur du vivant – 140 graines de conscience pour une vie éveillée ». Ed. Trédaniel

 

(…) Face à ce « monde à  l’envers », beaucoup d’êtres se sentent démunis, impuissants… D’autres se rebellent, manifestent, tentent de dénoncer  l’ingénierie sociale à l’œuvre pour manipuler les masses… D’autres encore se rassemblent pour cocréer de nouveaux modes de vivre ensemble, plus en contact avec la nature et les rythmes du vivant, avec pour intention de les respecter et de partager équitablement ses ressources dans une vision d’écologie durable…

D’autres enfin se tournent vers diverses voies spirituelles tentant de retrouver un espace de conscience plus apaisé, à partir duquel ils pourront être acteurs de ce monde plutôt que « manipulés » ou « réacteurs ».

Chacun à sa manière tente de trouver une manière de ne plus être « contrôlé » par cette société dans laquelle nous vivons. Pour ma part, quand je regarde la situation actuelle, je repense aux mots de Marshall Rosenberg, père de la Communication Non Violente, qui a beaucoup réfléchi sur ce qui permet la création de ce qu’il nommait les « structures de domination des peuples » :

« Nous avons été éduqués, depuis longtemps, à nous insérer dans des structures de domination, à faire ce que dit l’autorité. Lorsque vous voulez que les gens soient des « gentilles personnes mortes » et qu’ils fassent ce que l’autorité dit, la dernière chose dont vous voulez qu’ils soient conscients, c’est de la vie en eux.

Vous ne pouvez pas faire un bon esclave de quelqu’un qui est pleinement vivant. La dernière chose que vous voulez enseignez aux gens, si vous voulez une structure de domination, c’est qu’ils soient en contact avec leurs besoins (…). »

Ou

« La communication aliénante est à la fois un produit et un pilier des sociétés fondées sur des principes de hiérarchie ou de domination (…). Plus les gens sont formés à adopter des jugements moralisateurs qui mettent l’accent sur les fautes et les torts, plus ils sont conditionnés à se tourner  vers ce qui se passe en dehors d’eux-mêmes, c’est-à-dire vers des autorités extérieures, pour trouver la définition de ce qui est bien ou mal, bon ou mauvais. Lorsque nous sommes reliés à nos sentiments et nos besoins, nous, les êtres humains, nous ne constituons plus des sujets dociles et soumis. »

J’ai toujours entendu Marshall dire que les fondements de la CNV étaient spirituels et que son but était le changement social.

A ce sujet, il disait :

« Pour aboutir au genre de monde dans lequel j’aimerais vivre, il faudra des changements sociaux radicaux, mais ces changements, sans doute, n’auront lieu que si les personnes qui s’y emploient, parlent d’une spiritualité différente de  celle qui est à l’origine des problèmes que nous connaissons actuellement. Ainsi, notre formation est conçue pour aider les gens à s’assurer que la spiritualité qui les guide est une spiritualité qu’ils ont choisie, et  non le fruit du conditionnement de  leur culture, et qu’ils entreprennent de créer le changement social en s’appuyant sur cette spiritualité-là. »

Ou encore

« La spiritualité transformatrice nous invite à travailler d’abord sur nous-mêmes, afin que notre action politique ne soit pas empreinte de la même violence qui est à l’œuvre dans les structure que nous voulons changer. Nous avons besoin d’une autre énergie, d’une autre conscience de ce qu’il se passe, pour pouvoir agir dans une nouvelle direction (…). La spiritualité transformatrice nous permet d’accéder à une toute autre source d’énergie, une énergie d’amour de la vie. Une fois que nous l’avons ressentie nous-mêmes, nous sommes alors capables de la faire rayonner autour de nous. »

Ce changement intérieur est indispensable pour que l’extérieur puisse se transformer.

Ainsi, si je veux devenir « incontrôlable », si je ne veux plus donner à qui que ce soit le pouvoir de contrôler ma vie, la manière dont je gère ma santé, dont j’éduque mes enfants…, j’ai d’abord un travail à faire pour sortir des conditionnements reçus depuis mon plus jeune âge, qui me contrôlent plus sûrement encore que qui que ce soit à l’extérieur de moi.

Ce travail-là est un travail de fond, qui requiert d’y consacrer une grande partie de notre attention, de notre temps et de notre énergie, dans la durée, si nous voulons espérer nous libérer de ces entraves à la pleine expression du Vivant qui nous traverse, au servie de l’humanité.


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